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Revenons A Gauche dans le Territoire de Belfort avec Alain Dreyfus Schmidt
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9 mai 2007

LE SOCIALISME NE DOIT PLUS SE CACHER

Admettez le, plus il y a de personnalités dites de « gauche » qui roulent pour SARKOZY, plus celui-ci renforce sa majorité,  élargit son socle, amplifie son audience, ses théories libérales et ses mots d’ordre (travaillez plus, pour gagner plus).

De même, plus la gauche fait des compromis, se replie sur le plus petit dénominateur commun et ne revendique plus qu’un espèce de « SMIC social » et plus elle recule dans les urnes. Le verni social qu’elle défend ne convainc plus personne.

Les classes moyennes, les couches populaires et parmi elles les millions de précaires de toutes sortes (les SANS : sans emploi, sans toit – une proportion importante de SDF dispose d’un travail sans pouvoir accéder à un logement, sans papiers, sans  voix, …) désertent la gauche car ils considèrent que les gouvernants ne gouvernent plus et que les Présidents ne font que présider, sans s’intéresser à changer leurs conditions de vie.

La gauche a-t-elle perdu le peuple ? Possible, à en croire les dernières élections, et on ne le reconquiert pas en claquant dans les doigts.

Aujourd’hui, on a le choix entre ceux qui dissertent de façon faussement savante sur les mérites du libéralisme, pour qui il n’y a plus dans le paysage politique ni ouvriers, ni employés mais des petits porteurs et des actionnaires. Ceux-là jugent les Français trop rétifs aux vertus du marché. Ils n’en finissent pas d’enfoncer tous les clous ad nauseam (jusqu’à la nausée) pour que leur idéologie domine tous les esprits. Il serait temps, répètent-ils, que les Français aient le courage d’accepter la réalité !

Mais de quelle réalité il s’agit ? Celle d’un système libéral devenu fou, d’un système porteur de dominations et de spoliations gigantesques et totalement nouvelles. Un système si énorme qu’il a fallu inventer une nouvelle unité de mesure pour compter les milliards qui circulent : le téradollar (mille milliards de dollars) pour donner une idée des réserves d’argent et donc des puissances dévastatrices face auxquelles les Etats-nations sont fragiles.

Il y a là des réalités planétaires glaçantes, des évolutions périlleuses qui renvoient à leur presque néant les aimables débats sur le sens des mots que enflent dans les bouches des libéraux et sur les mystifications du genre : les contraintes extérieures, l’imposition devenue insoutenable, la dette, le déficit, la modernité, la responsabilité,…Ce nouveau catéchisme, répété à longueur de médias, finit par s’imposer dans les esprits, telle une vérité « révélée » ! ! !

Le programme du nouveau président s’inspire de toutes ces mystifications et donc point par point du modèle américain, qui les a inventées patiemment ces dernières années. Jugez-en :

Le système de solidarité sociale français (patrimoine du pauvre), garantit une couverture pour tous et un accès aux soins à tous, n’a pas son pareil chez les libéraux. Aux Etats-Unis un tel système n’existe que pour 3 % de la population.

Ainsi, aux Etats-Unis, 58 % des salariés sont couverts par une assurance privée, payée par l’employeur, avec des systèmes de franchise et des écarts des prestations très importants.

20 % de la population, non couverte, subit de fait une augmentation de 25 % du risque de mortalité, par rapport aux personnes assurées.

Dans ce « merveilleux » système, la question de l’accès aux soins primaires pour tous, est loin d’être réglée. Elle l’a été en France depuis 1945.

Vouloir imposer des franchises de non remboursement et développer l’assurance privée, comme l’annonce la droite et son nouveau président, c’est importer un système américain qui, outre atlantique, fait faillite.

De plus, ce n’est même pas une question de bonne gestion, chère à la droite, car en France ce sont 10 % du PIB qui sont consacrés au dépenses de santé, avec une bonne couverture de tous,  tandis que 16 % du PIB américain y sont engloutis, pour une couverture qui laisse 40 millions d’américains au bord de la route…CHERCHEZ la faille !

C’est donc la SOLIDARITE qui coûte moins cher.

Vouloir imposer sa casse et son remplacement par les mécanismes du privé est une idiologie qui est matraquée au profit de ceux qui, demain, gèreront les capitaux de ce système : laboratoires, firmes et autres  actionnariats qui se frottent les mains et lorgnent vers les juteuses sommes attendues de la privatisation d’un système qui a fait ses preuves et qui fait la fierté de la France aux bénéfices de TOUS les Français et de nombreux anglais qui y ont recours aussi, faute d’un tel système chez eux.

Arrêtons donc ces insidieuses impostures, « REVENONS A GAUCHE » !!! Il est plus que temps.

« Revenons à gauche », association et blog, que j’ai crées, voilà un moment déjà, expriment cette volonté  d’expliquer, d’argumenter et de décortiquer les dangers que recèle l’offensive de la droite. Car attention à ne pas se laisser endormir et abuser par une communication bien huilée (trop pour être honnête…) – Vigilances ! ! ! !  :

Mêmes logiques avec le bouclier fiscal. Cette invention de la droite se propose de ne plus prendre aux riches au-delà d’un certain niveau de richesse, les protégeant ainsi par un « bouclier ».

La même idéologie pour privilégier toujours les mêmes, avec les mêmes mots pour prétendre ne pas avoir besoin d’argent à redistribuer inutilement au titre de la Solidarité Nationale, qu’ils désignent d’un « joli » nom, l’assistanat !

Allant plus loin dans cette œuvre de dénigrement et de destruction, y compris symbolique, pour nier l’essence même de la solidarité nationale, la droite, à peine arrivée au pouvoir, a sévi. Pour preuve, ce qu’on appelait autrefois, et depuis 1945,  le Ministère de la solidarité nationale ou des affaires sociales a disparu du gouvernement FILLION ! symboles d’une idéologie annonciatrice d’une ère merveilleuse où la Sécurité sociale est devenue un simple compte, une ligne budgétaire rattachée aux comptes publics, ligne qu’il faut surveiller comme la peste.

Alors, résistons ensemble et VOTEZ ALAIN DREYFUS-SCHMIDT, afin que vivent entre nous ces débats, pour être fier d’être de gauche et pour que notre socialisme ne se cache plus, REVENONS A GAUCHE.

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