Souvenir, souvenir
12 novembre 2006
JPC Candidat,
Souvenir, souvenir : il aura suffi de quelques mots :"je serai candidat" pour qu'à gauche réapparaisse le spectre du 21 avril 2002. L'auteur de ces mots, il est vrai, n'est pas n'importe qui. Chevènement, désigné en son temps par Jospin comme le principal responsable du désastre, vient de réenfiler son habit de présidentiable. Pour contenir Taubira, les socialistes avaient négocié avec son parti, le PRG, quelques compensations dans les circonscriptions gagnables. Ils jugent aujourd'hui qu'avec un même traitement le "CHE" retournera à ses chères études. C'est exactement ce qu'ils disaient il y a cinq ans. Avec le résultat qu'on sait...
Nouvel OBS
Un peu d'histoire, en 2002, JPC est effectivement considéré comme le grand responsable de l'échec de Jospin. Le Parti socialiste oublie, toutefois, Taubira qui s'était également présentée sans que Jospin s'en offusque. N'y avait t-il pas là une rencoeur de la démission de JPC du gouvernement Jospin? et JPC n'avait-il pas tout calculé?
En 2002, le PS fait perdre JPC sur sa circonscription en présentant Yves Ackermann qui deviendra quelques mois plus tard, Président du Conseil général, au détriment du Président sortant MRC.
Aujourd'hui, la fédération du PS dans le Territoire de Belfort, présente un candidat sur la circonscription de JPC, que ce dernier veut reconquérir. La candidature de JPC aux présidentielles n'est donc pas innocente, il faut faire monter la pression afin de faire plier le PS belfortain en l'obligeant à renoncer à une candidature aux législatives.